Résumé de la conférence

proposé par Jenny MEUTELET, élève de 1S2

 

Nourrir la Terre...

 

Brigitte Proust, professeur de chimie, est venue nous parler des différentes méthodes créées pour préserver l’environnement et utiliser les moyens disponibles pour nourrir les populations.

En effet, la première question posée est celle de la démographie. Selon le Sénat, nous serons entre 9 et 10 milliards en 2050 et il y aura une très grande concentration urbaine et ainsi, moins de surfaces cultivables. Pour autant, la plupart des démographes affirment que la population augmentera jusqu’à 8,5 milliards mais diminuera par la suite.
Parmi les moyens crées, on trouve les engrais de synthèse. Grâce à l’azote qui agit sur la croissance de la plante, grâce au phosphore, servant aux échanges énergétiques, qui se trouve dans les gisements naturels, particulièrement au Maroc, et aussi grâce au potassium, se trouvant au Canada, qui sert aux échanges intra et extracellulaires.

Mais il y a également des possibilités d’alternative aux engrais de synthèse tels que le fait de recycler les éléments. Par exemple, la plantation de fraisiers avec la technique du BRF ( Bois Raméal Fragmenté ). On peut également utiliser le compostage en tas ou la culture sur butte, surtout en Amérique Latine et en Afrique.

On peut également utiliser les cultures hors-sol, hydroponiques. Le principe étant de faire une plantation sur un support inerte : de la fibre de coco, de la laine de roche, du sable etc. Plusieurs associations essaient de subvenir à certains besoins, telles que la FAO ( Food and Agriculture Organization ), qui cherche à résoudre les problèmes de malnutrition et de sécurité alimentaire en milieu urbain, et la « Huerta Hidropónica Popular » ( Potager hydroponique populaire ).

De même, on a recours aux engrais verts. Effectivement, les champs de trèfles permettent de recycler l’azote atmosphérique. On en arrive alors au compagnonnage comme par exemple, mettre des tomates avec du basilic et des œillets d’Inde, mais aussi avec les extraits végétaux tels que l’absinthe : Les plantes au secours des plantes.

Par la suite, on peut préconiser l’agriculture écologiquement intensive. Grâce au mélange de colza, de lentille et de sarrasin. En effet, aucune mauvaise herbe ne pousse entre et les lentilles et le sarrasin disparaissent avec le gel et font du fertilisant.