Nous sommes des élèves de Seconde au lycée Raoul FOLLEREAU à Nevers (58). Nous faisons l’option MPI et avons été sélectionnés pour envoyer un ballon sonde dans l'atmosphère !!!

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Rémi, Joris, Manalle & Marion (de gauche à droite)

Dans le cadre du projet "ballon sonde", nous nous sommes occupés du projet caméra, dans le but de prendre des photos à partir du ballon sonde durant tout le décollage, puis dans la troposphère et enfin dans la stratosphère.

Nous aurions donc des photos de notre lycée prises à différentes altitudes et cela pourrait nous permettre de les comparer avec celles de Google Earth. L’autre objectif étant aussi d’apercevoir la "rotondité" de la Terre lorsque le ballon atteindra une altitude suffisante.
Nous avons également eu l’idée de prendre une vidéo du décollage, et nous avons hésité à choisir quel serait la donnée la plus intéressante, nous avons alors décidé de prendre deux FlyCamOne, une pour la vidéo, l’autre pour les photos.

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La FlycamOne2

Nous avons premièrement dû réfléchir aux critères de la caméra que nous devrions prendre compte, nous avions noté l’autonomie de la batterie (sachant que le vol aurait théoriquement une durée de 3h), la taille, la masse (sachant que la nacelle ne doit pas dépasser 2.5kg), la température (des température de près de - 50 °C) et l’humidité auxquelles elle peut résister (sachant qu’elle ira dans la stratosphère).

                  

Nous avons trouvé ensuite une caméra qui nous paraissait adaptée à la situation, mais un problème subsistait, celui de la température, car après avoir appelé une entreprise nous avons constaté qu’aucune caméra ne pouvait résister à une température aussi basse que celle que nous pouvions à peu près prévoir.

Suite à des réflexions, avec l'isolation de la nacelle avec une couverture de survie, nous avons finalement opté pour acheter la FlyCamOne2 et se servir de la FlyCamOne1 que nous avions déjà en notre possession.

Suite à différents tests effectués pour comprendre le fonctionnement des différentes FlyCamOne, nous nous sommes aperçus assez tardivement que la FlyCamOne1 ne pouvait déclencher la prise des photos automatiquement, qu’il fallait appuyer sur un bouton pour en prendre, ce qui posait un énorme souci ! Nous avons donc, plutôt en urgence, racheté une deuxième FlyCamOne2.

La question qu’il fallait ensuite se poser était la position des caméras dans la nacelle, sachant que nous voulions comparer nos données d’altitude (obtenues à partir de la mesure de lpression et du module GPS embarqué grâce aux radioamateurs) avec celle de GoogleEarth.

Il fallait évidemment également trouver une solution pour avoir une vision de l’extérieur depuis la nacelle. Pour cela, nous avons opté pour l’utilisation de plaques en forme de carré de Plexiglas que nous insérerions dans la nacelle. Nous nous sommes posé la question si nous coupions deux surfaces de Plexiglas ou qu’une d’aire plus importante, mais pour des raisons pratiques, la première option a été gardée. Nous avons par la suite fait plusieurs tests nous permettant de vérifier que la vision à travers les trous était la même que celle de l’extérieur.

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Photos prise à travers aucune surface puis à travers le plexiglas

 

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les 2 trous effectués dans la nacelle...

A deux semaines du lancer du ballon, suite à de derniers tests en désignant définitivement les fonctions de chaque caméra, nous n’arrivions pas à prendre des photos avec la caméra choisie pour cet usage. Nous persistions sur différents essais, et finalement nous avons donc racheté une FlyCamOne2.
Nous l’avons testé et celle-ci, heureusement, marchait.

La dernière chose à faire fut, bien sur, de charger les FlyCamOne et en plus la batterie annexe que nous allons ajouter à la FlyCamOne caméra.

Nous avons ensuite fixé les deux FlyCamOne après avoir mesuré la place que prendrais le module GPS fourni les radioamateurs.

Le jour du lancement

Le lancement s'est effectué les’est fait le jeudi 2o mai, nos prévisions sur l’atterrissage du ballon étaient près de Montluçon (avec le logiciel Balloon Trajectory).

Nous avons démarré la journée avec des derniers petits réglages puis Amandine et Odile sont venues avec tout le matériel restant et sont venues vérifier que notre nacelle respectait les conditions du cahier des charges. Nous avons également dû préparer le parachute (les cordes à attacher avec des nœuds spéciaux,..), et nous avons dû définitivement placer les capteurs dans la nacelle avec les caméras que nous activeront au tout dernier moment. Pour les lancers, vu qu’elles étaient face au sol nous ne pouvions voir l’écran digital des FlyCamOne, nous avons donc dû noter le nombre de fois qu’il fallait cliquer sur le bouton placé sur le coté pour accéder au mode que nous voulions. Après que tout soit préparé, nous sommes allés sur le terrain prévu pour le lancer, avec tout le matériel.

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Nous avons commencé par déployer la bâche qui délimitait l’endroit où se trouvait le ballon, elle était très fragile et devions faire extrêmement attention à tout objet pouvant être coupants. Nous avons installé le ballon (dégonflé évidemment) auquel nous avons relié les bouteilles d’hélium puis remis par-dessus une autre bâche. Nous avons commencé par le gonfler, tout en tenant à plusieurs tous autours la bâche qui l’empêchait de s’envoler trop tôt. Nous activions les capteurs un par un, mais du haut du bâtiment, deux élèves en compagnie des radios amateurs et d’Amandine (la personne chargée de notre suivi durant tout l'année scolaire et qui travaille à Palnète Science) nous ont appelé pour nous signaler que nous avions un problème avec le capteur de pression.

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Apparemment c’était un faux-contact. Après plusieurs manipulations, le problème subsistait et nous avons finalement tout de même fermé la nacelle, puis après un décompte général avec l’aide du « public » nous avons lancé le ballon. Nous avons pu l’observer un petit moment, de moins en moins distinctement, de plus en plus loin.

Après la retombée du ballon et la réception des caméras, nous n’avons eu aucunes données puisque nous pensons que les caméras n’ont pas supportés la température. Cela a été une petite déception pour nous…

Mais il reste les photos du lancement prises depus le sol...

 

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