...ils utilisaient des unités de longueur différentes d’aujourd’hui :

« Quatre doigts font une paume, et quatre paumes font un pied, six paumes font une coudée : quatre coudées font la hauteur d’un homme. Et quatre coudées font au double pas et un pied, et vingt quatre paumes font un homme. »

 

L'étude du texte nous a amené à chercher les mots suivants dans le dictionnaire: paume, coudée, pied, doigt et pas ainsi que leurs noms latins, leurs équivalences (en cm) et leurs mesures en pied puis nous les avons classés dans un tableau :

 

 

 

 

Par la suite, nous avons fait des croquis du corps humain en mettant les proportions décrites dans le texte de Léonard de Vinci.

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Croquis réalisés par Quentin, Antoine, Baptiste, Léo, Maxime, Florian F., Lola, Mélanie et Julien

 

C’est un texte clair et éducatif, et il est très intéressant à étudier car nous constatons que  Léonard de Vinci était très en avance pour son époque.

Mais nous nous sommes ensuite posés quelques questions, telles que :
« Sur quelles personnes ces proportions ont été vérifiées ? »
« Sont-elles toujours valables de nos jours ? et pour tout le monde ? »
« Comment les a t-il trouvées ? »
« Comment pouvons-nous les vérifier ? Sur combien de personnes devons-nous le faire pour que nos résultats permettent de tirer des conclusions ? »

Nous avons donc effectué des mesures sur nous et sur différentes personnes dans le lycée pour tenter de vérifier quelques proportions qui sont énoncées dans le texte de Léonard de Vinci parmi lesquelles :

- la longueur des bras étendus d'un homme est égale à sa hauteur ;

- du coude jusqu'au bout de la main = 1/5 de l'homme ;

- l'oreille = 1/3 du visage ;

- la main complète =1/10 de l'homme ;

- la racine des cheveux jusqu'au bas du menton = 1/10 de la hauteur d'un homme.

Nous avons recueilli des mesures sur 103 personnes.

 

 

 

Nous avons ensuite travaillé à la réalisation de tableaux permettant de classer les mesures récoltées les séances précédentes. Les données ont été triées et regroupées suivant différents critères pour faciliter l'application des calculs ainsi que la cohérence des résultats, en voici quelques exemples : le sexe, la tranche d'âge (moins de 20 ans et plus de 20 ans), des problèmes de dos ou non, la pratique d'un sport ou non.

La réalisation de ce travail nous a permis de mettre en œuvre des connaissances mathématiques récemment acquises tel que le calcul de moyennes , le calcul d'écart moyen ainsi que le calcul de pourcentage d'erreurs le tout sur ordinateur.

 

 

A partir des différents résultats obtenus, nous avons cherché à vérifier la véracité des propos qu'affirme Léonard de Vinci dans le texte de Vitruve qui traite des relations mathématiques entres les différents membres du corps humain : toutes ses affirmations se vérifient : les proportions obtenues à partir de nos relevés sont cohérentes avec ce qu'il annonce. Certaines d'entre elles sont malgré tout un peu éloignées des valeurs du texte mais cela peut facilement s'expliquer par l'imprécision de nos mesures. Le résultat le plus proche de celui annoncé par Léonard de Vinci est le fait que la hauteur d'un homme soit égale à son envergure : il faut dire que ces deux mesures étaient les plus faciles à prendre et l'une d'elle sûrement très fiable (la hauteur que les gens nous annonçait avait souvent été mésurée par le médecin).

Malgré sa longueur, nous avons apprécié cette séance consacrée au travail statistique pour sa bonne ambiance de travail et la familiarisation avec les ordinateurs et les logiciels mathématiques. Elle nous a permis, de plus, grâce aux outils mathématiques utilisés, non seulement de vérifier ce que Léonard de Vinci annonçait déjà au 16e siècle concernant les proportions du corps humain mais aussi de nous rendre compte que nous vérifions tous ces proportions.